Souvent, en début d’atelier l’expression “je ne sais pas dessiner” revient comme une protection et empêche de retenter l’expérience d’une expression libre et personnelle telle que nous l’avions enfant. Souvent aussi de mauvais souvenirs resurgissent à l’idée de peindre. Mauvais souvenirs liés à des expériences scolaires désagréables qui nous empêchent de ré-ouvrir une boîte de couleurs. Heureusement il y a aussi des expériences dont on a gardé un bon souvenir. L’art-thérapie ré-ouvrira la boite de couleurs.
Pour ma part j’utilise la peinture, le collage, l’assemblage, la terre ou l’écriture pour inviter la personne à travailler sur elle tout en produisant une œuvre. C’est ma vision de l’art-thérapie. Tous ces matériaux offrent de multiples imprévus, jubilatoires ou frustrants et il s’agira de composer avec eux, de jouer avec eux. Il s’agira de développer sa capacité d’adaptation et de tirer profit de ce qui s’est inscrit sur le papier ou dans la terre. Aller vers des productions de plus en plus abouties et une libération personnelle.
Cette ouverture, cet adaptation à l’inattendu sera une métaphore de votre capacité à rebondir face aux événements de votre vie.
Dans cet atelier nous rechercherons au moyen d’exercices simples, de propositions et de thèmes appropriés à retrouver cette spontanéité première. Cette fraicheur de l’aventure du trait, de la couleur et de la forme. Le but sera moins l’œuvre en tant que telle, une belle peinture – encore que pourquoi pas – que le bien être éprouvé dans l’acte de peindre, de laisser s’exprimer ce qui est présent à ce moment. De poser peut être sans s’en rendre compte une émotion par exemple. « Quelque chose » aura « travaillé » en soi pour aller vers un mieux être. Chacune des productions sera une étape sur ce chemin.
Il n’est pas obligatoire que des mots soient posés sur les productions sauf si le besoin s’en fait sentir. Ce qui sera exprimé dans l’œuvre créée n’aura pas forcement besoin d’être redit en mot, ce qui reviendrai à la transformée. J’attache plus d’importance à l’état émotionnel de la personne suite à cette expérience d’atelier.
Se faire confiance, être surpris de ce qui va naître de ses mains, en éprouver la justesse par rapport à soi. Prendre conscience de ce qui s’est joué là, constitue le but de cet atelier.
Amorcer un travail sur soi en art-thérapie
Pour amorcer ce travail sur soi, je demande à rencontrer la personne. Nous ajusterons ensemble sa demande et mes possibilités d’y répondre. Je demande aussi un engagement de dix séances pour une réelle efficacité.
NB. : Cet atelier ne demande aucun pré-requis artistique.